HAITI: Haiti opens door for return of ex-president Aristide | Reuters

Haiti opens door for return of ex-president Aristide

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Former Haitian President Jean Bertrand Aristide, exiled in South Africa, attends a news briefing in Johannesburg, January 15, 2010.

Credit: Reuters/Siphiwe Sibeko

 

By Joseph Guyler Delva

PORT-AU-PRINCE | Mon Jan 31, 2011 5:31pm EST

 

PORT-AU-PRINCE

(Reuters) - Haiti's government is ready to issue a diplomatic passport to ousted former President Jean-Bertrand Aristide, opening the way for his possible return home from exile in South Africa, a senior official said on Monday.  

"The Council of Ministers, under the leadership of President Rene Preval, decided that a diplomatic passport be issued to President Aristide, if he asks for it," Fritz Longchamp, general secretary for the presidency, told Reuters.

 

Aristide, a firebrand leftist ex-Roman Catholic priest who became Haiti's first freely elected president in 1990 before his later ouster, said earlier this month he was ready to return to his homeland "today, tomorrow, at any time."

 

Major western aid donors to Haiti like the United States have been wary about his possible return to the poor, earthquake-battered and volatile Caribbean nation.

 

He remains very popular at home and some fear he could mobilise supporters who could disrupt an already confused ongoing presidential and legislative elections process. Aristide's Fanmi Lavalas party was banned from taking part.

 

His Miami-based lawyer, Ira J. Kurzban, on Monday formally requested the diplomatic passport in a letter sent to Haiti's Minister of Foreign Affairs Marie-Michele Rey and Minister of the Interior Paul Antoine Bien-Aime.

 

Aristide's plans to return home follows the controversial return to Haiti on January 16 of former dictator Jean-Claude "Baby Doc" Duvalier. Duvalier, 59, now faces charges in Haiti of corruption, theft and crimes against humanity.

 

(Writing by Pascal Fletcher, Editing by Eric Walsh)

 

via reuters.com

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Haiti Agrees to Issue Passport for Aristide, Lawyer Says

By GINGER THOMPSON
Published: January 31, 2011

 

 WASHINGTON — The Haitian government has agreed to issue a diplomatic passport to former President Jean-Bertrand Aristide, his lawyer said Monday, potentially dropping a major hurdle that has prevented Mr. Aristide from returning home after seven years in exile.

The lawyer, Ira Kurzban, said he was notified of Haiti’s decision last week. He said he sent a letter to Haitian authorities on Monday requesting that Mr. Aristide’s passport be “issued immediately, and that plans for his return commence immediately.”

A senior Haitian official told Reuters that Haiti’s Council of Ministers, under the direction of President René Préval, agreed to issue Mr. Aristide a passport if he asked for one. That decision was a significant reversal for Mr. Préval, who had refused Mr. Aristide’s request for a passport for years, partly in response to international pressure.

Mr. Aristide, the firebrand slum priest who became this country’s first democratically elected president in 1990, was ousted from power twice. The last time was in 2004, under intense pressure by the United States and the threat of invasion by armed insurgents.

Since then, Mr. Aristide and his supporters have made numerous public appeals asking officials to allow him to return to Haiti. Those appeals intensified two weeks ago when the former Haitian dictator Jean-Claude Duvalier managed a surprise return home, ending 25 years in exile.

Last week, Mr. Aristide’s supporters took out a full-page ad in The Miami Herald demanding his return. The ad was signed by prominent supporters including Dr. Paul Farmer, the deputy United Nations envoy to Haiti. Since then, rumors have swirled across Haiti that Mr. Aristide had flown to Cuba or Venezuela to plot his own surprise return. Mr. Kurzban said that Mr. Aristide remained in South Africa, where he has lived in exile.

The State Department did not comment Monday on Haiti’s decision.

The United States and several other countries, including France and Canada, which provide millions of dollars in support to Haiti, the Western hemisphere’s poorest country, have expressed concern that Mr. Aristide’s return could destabilize the country as it struggles to resolve a hotly contested presidential election.

Asked why Mr. Aristide wanted to return, Mr. Kurzban said, “He wants to return as a private citizen, to help his country.”

 

 

 

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Haiti to give Aristide passport‎
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RE:
haiti-cuba-venezuela
BREAKING: Haitian Gov’t. Agrees to Issue Aristide a Diplomatic Passport Posted on January 31, 2011 by magbana
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LETTRE AU PRÉSIDENT ARISTIDE

Montréal, le 7 février 1991

Révérend Père Jean Bertrand Aristide
Président de la République d’Haïti
Palais National
Port-au-Prince
Haïti

Monsieur le Président,

Le monde entier a les yeux fixés sur vous, sur Haïti et sur son peuple.

Tous et chacun attendent de vous et de votre gouvernement légitime, on ne peut plus démocratique, que quelque chose se passe en Haïti.

Un des porte-paroles les plus célèbres de l’humanité, Jean-Paul II, est jadis venu chez nous en mars 1983 proclamer tout haut ce que tous et chacun murmuraient tout bas : « Il faut que quelque chose change ici ».

Aujourd’hui plus que jamais le peuple haïtien, debout, aspire à quelque chose et fait vraiment que quelque chose se passe.

Et l’Histoire, qui désormais repose entre tes mains chère Haïti, te dis : « C’est à ton tour de te laisser parler d’amour ».

Vas, Haïti, vas ! Montre-nous ton vrai visage, positivement !

À chacun alors de jouer son rôle pour donner à ce pays son cachet d’excellence.

À ce prix, volontiers, je m’adresse aujourd’hui à Votre Excellence et à « notre excellence de peuple », qui offrez à ce pays une manière d’être quelquechose. Oui, comme qui dirait : « Quelque chose comme un grand peuple ».

Vas-y, Haïti, vas ! … sur les pas de ton Prophète devenu pour toi Homme d’État.

Dans cette optique, Monsieur le Président, à qui d’autre qu’à Votre Excellence je pourrais confier ce document adressé jadis sous forme de lettre à Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II à l’occasion de sa première visite en Haïti, ainsi que l’accusé de réception émané du Vatican ?

Cette « Lettre au Pape Jean-Paul II » vise à attirer l’attention sur le problème du racisme anti-noir et ses répercussions négatives au niveau même de l’avancement du progrès scientifique en Occident et plus précisément dans le domaine de l’Optique.

Dans le Monde occidental, en effet, selon la théorie admise depuis Newton, on considère que le blanc est la synthèse des couleurs ; en réalité c’est le contraire : le blanc constitue l’analyse ou le décodage « visible » de la lumière ou des couleurs, alors que le noir en est la synthèse ou la composition « invisible ».

Autrement dit, l’obscurité ou la noirceur et par extension le « Trou noir » (terme utilisé à tort dans le Monde scientifique pour désigner la réalité des astres invisibles ou Soleils noirs) sont source d’énergie et de lumière.

Cette matière première de l’énergie lumineuse culmine, à son degré extrême de rayonnement par neutralisation de toutes les couleurs du spectre, sous la forme de « lumière blanche » selon l’expression consacrée.

Par conséquent, le « noir absolu » - absorption de toutes les couleurs - est une composition divisible de la lumière. La théorie de Newton, sans contredit, donne une interprétation partielle à la notion de lumière en excluant le noir. Notre apport tend à démontrer que le noir est non seulement partie intégrante du processus de la lumière mais en est la synthèse véritable. Le concept de lumière s’affirme donc comme étant un tout « divisible » comprenant une gamme d’intensités (ou de couleurs) où le noir est la forme « invisible » (ou absorbée) de l’énergie ainsi considérée.

Qu’il me soit ici permis, Monsieur le Président, pour étayer ces propos concernant les Trous noirs et le rayonnement, de poser avec Hubert Reeves, docteur en astrophysique nucléaire et conseiller scientifique de la NASA, la question suivante : « Que deviendrait le Soleil si on le plongeait dans un rayonnement de haute température comme celui qui existait au début de l’univers ? » Au lieu d’émettre de la lumière, il en absorberait et finirait par se résorber entièrement dans le fluide cosmique.

Le fluide cosmique, Excellence, voilà ce que par « erreur d’Optique » on appelle « l’obscurité » ou « les ténèbres de l’espace ». C’est ce flux électromagnétique, océan incommensurable où baignent les planètes et les étoiles, comme la mer qui relie les continents les uns aux autres. L’obscurité est donc « la mer de l’espace ».

Mais que se passerait-il si on injectait dans ce rayonnement primordial non pas une étoile ordinaire comme le Soleil blanc mais un « Trou noir » ou « Soleil noir » ?

Selon la physique d’Einstein, un Trou noir est un lieu où la gravité est si formidablement intense que rien ne peut s’en échapper, pas même la lumière « visible ». Un tel objet devrait aspirer et absorber le rayonnement et augmenter progressivement sa propre masse (E=MC2 toujours…).

Mais après Einstein, il y a eu Bohr, Heinsenberg et la physique quantique ; et rien ne sera plus jamais pareil.

La version einsteinienne du Trou noir est équivalente à l’affirmation que la matière située à l’intérieur du Trou noir est définitivement « assignée à résidence » dans ce volume d’espace. Selon le mot de Hubert Reeves, « Un énoncé aussi absolu est donc contraire à l’esprit quantique d’après lequel : rien n’est jamais définitivement localisé quelque part. Il y a toujours probabilité d’en sortir. Si le mur d’enceinte est trop haut, on creusera un tunnel ; si les prisonniers sont patients, ils s’évaderont. Il suffit d’attendre ».

En vertu de ce principe, les Trous noirs « s’évaporent ». Constamment, de la matière s’échappe sous forme de rayonnement ; les Trous noirs « brillent » ! Leur surface se comporte comme celle de n’importe quel corps porté à une certaine température et ce « rayonnement » alimentera sans fin le merveilleux « fluide cosmique » que l’on s’obstine, comme des aveugles, à appeler « l’obscurité ».

Nigra sum « sed » formosa. Oui ! mais de préférence ne faudrait-il pas dire : je suis noire « et » belle ? Car l’obscurité, à la fois source et véhicule de la lumière, n’a pas à se défendre d’être la belle et infiniment discrète matière première de l’univers. L’obscurité est la mère de l’univers.

Discrète et belle es-tu, toi aussi, Haïti. Discrète, oui ; mais effacée, jamais ! À l’image de la « Vierge Noire » qui t’inspire et qui t’aime. Du sommet et par delà l’espace de ta « Cité Soleil ».

C’est pour proposer une approche plus constructive qui amène des correctifs aux données traditionnelles abusives dites encore scientifiques de l’Optique que nous nous sommes adressé, Excellence, à ce témoin authentique du signe des temps, Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II — prophète de l’ère nouvelle.

Soyez félicité, Excellence, et que soit à jamais félicitée notre « excellence de peuple » pour avoir rendu possible, aujourd’hui, que sonne l’heure et l’ère de notre « nouvelle indépendance ».

Lucien Bonnet

HAITI LET THERE BE LIGHT !
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Born in Haiti and knowledgeable about the world of optics and colors, I was struck right from the start by the numerous shortcomings in the study of that subject. Long and patient research has allowed me to identify the prejudices at the base of the distortions of both science and common sense. That is why I have kept drawing the attention of political, religious and scientific leaders to those elements which continue to hinder healthy relations between Black nations and the Western world.

The recent and profound changes that have occurred in Haiti, especially since President Jean Bertrand Aristide came to power, have led me to believe that it is possible to correct the misperceptions the West has about the Black world. It should be noted that those misperceptions have consequences which affect not only interpersonal relations between Blacks and Whites, but also the kind of economic exchanges prevailing between the West and the Black peoples. Any attempt at improvement in that field will certainly be difficult, but not impossible, as the success of the new political process in Haiti has proven.

Actually, many people have failed to realize that the fact that Jean Bertrand Aristide is holding the reins of power seems to symbolize the difficult dialogue between the ruling White power and the dominated Black power. Was not Aristide opposed, even rejected, by those holding political and religious power in the West? In fact, the new President received his power from the hands of the Black people, whom he is certainly most entitled and best able to represent. That is why he not only finds himself quite close to the reality and truth of the Black world but has also been able to share his views with leaders at both the national and international levels. In the wider sphere of relations between the Black world and the West, does this not give us reason to dream of the victory of the Black truth over White prejudices?

Western prejudices concerning the Black world are deep and manifold. Of course, they do not date back to the beginning of history, but only to a few centuries ago, when the West needed to justify only the slavery of the Blacks. In the political, religious and scientific spheres, did not opinion leaders do everything they could to make people believe that everything black is negative, worthless, even lethal?

In the letter I wrote to President Aristide, I made a point of drawing the attention of the leaders of the Black world to the political impact of such a conmptempt of Black people — in a universe of which Haiti is an integral part. Such a vision is manifested, on the political level, by the arrogant and domineering attitude of the West toward this small Caribbean island. Do we not find a similar contempt of Blacks in the attitude of Western Christianity?

My research has produced an affirmative answer to the above question, as indicated in my letter to Pope John Paul II, when he visited Haiti for the first time, in March 1983. In that letter, I clearly show the anti-Black concepts which have infiltrated Christian practices in the West. Such anti-Black prejudices have not even spared the Western scientific world, as I have attempted to show in my letter to the famous astrophysicist, Dr. Carl Sagan. You will note that data related to optics and the meaning of different colors is found to be distorted right from the beginning. So it might be said that Western science itself suffers from anti-Black prejudices, which are deeply rooted in the Western consciousness.

Now it is up to you, the reader, to become acquainted with these modest reflections about the profound causes making healthy dialogue between the West and the Black world difficult, if not impossible. Let us not forget that Haiti, my native land, is an active component of that Black world. May this humble essay be the starting point for other more complete, in-depth research!

Lucien Bonnet

HAITI LET THERE BE LIGHT !

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— Lucien BONNET